Reportage : Comment le GIGN prépare ses recrues
Une équipe de France 2 a suivi les épreuves de recrutement du groupe d’Intervention de la gendarmerie nationale (GIGN).
Il y a un an le groupe d’Intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) intervenait face aux frères Kouachi, responsables de la tuerie à Charlie Hebdo. Depuis sa création en 1974 pour faire face à la menace terroriste, ils sont très nombreux à vouloir rejoindre cette unité d’élite de 400 hommes. La sélection est implacable, il faut être gendarme, avoir moins de 34 ans et surtout réussir de longues semaines de tests physiques et psychologiques. Sur 130 candidats cette année, une trentaine ont été retenus jusque-là, dont deux femmes.
L’importance du mental
Organiser eux même une mission commando, c’est l’une des épreuves qui attend les candidats. Chaque tactique, chaque choix est scruté par les formateurs. « C’est un exercice qui est proche de la réalité, on regarde comment ils vont se comporter avec la fatigue qu’ils ont accumulée au cours de ces huit semaines », explique un formateur.
Avant d’aller sur le terrain, les recrues vont suivre un an de stage obligatoire, gestion du stress, entraînement aussi poussé que celui de sportifs de haut niveau, la formation aborde autant l’aspect physique que le mental. Autre point avant d’aller sur le terrain, un tir à balles réelles sur un membre de l’unité protégé par un gilet par balle, appelé le tir de confiance. En 42 ans d’existence, près de 600 otages ont été libérés par le GIGN.