La fusillade du 31 juillet 1978 qui a coûté la vie à l’Inspecteur Divisionnaire Jacques CAPELA
Les fait ont été rapportés par le site mis en place par deux collègues : VICTIMES du DEVOIR.
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Vous pouvez retrouver l’article original ici : policehommage.blogspot.fr
Veuillez prendre connaissance du contexte avant de visionner la vidéo :
par le Commissaire Robert BROUSSARD en personne, dans un contexte tendu où la moindre action policière est soumise à autorisation de l’ambassadeur en personne – le bâtiment étant sous juridiction irakienne – ; le preneur d’otage, Hussein HAJ EID WALID décide de se rendre.
Celui-ci craint les représailles du service de sécurité irakien, mais les policiers l’assurent de leur protection rapprochée jusqu’à la Renault 16 stationnée face à l’entrée.
Il sort donc encadré de Robert BROUSSARD, de Pierre OTTAVIOLI, patron de la Crim’, de Jacques CAPELA, Claude CANCES, Roland SEGEAR et François ANTONA. L’impensable se produit alors…
Le service de sécurité irakien ouvre le feu sciemment depuis les fenêtres de l’ambassade sur le groupe de policiers qui montent dans le véhicule, en visant le terroriste. Mais c’est l’inspecteur divisionnaire Jacques CAPELA qui est touché. Il s’effondre, les yeux révulsés. Ce n’est ni une méprise ou un cafouillage, le terroriste ne devait pas s’en sortir vivant, mais blessé à la jambe il vivra…
Jacques CAPELA meurt quelques instants plus tard alors que sa femme et des amis l’attendent à la maison pour fêter les deux ans de son fils. Il avait 33 ans.
Roland SEGEAR est gravement blessé au cou, François ANTONA, blessé à la main. Un agent irakien est abattu par un policier de la BAC. La situation est effervescente, l’incident diplomatique, énorme.
Trois agents irakiens impliqués, pris les armes à la main font aussitôt valoir leur immunité diplomatique et retournent à Bagdad par avion dès le 2 août 1978. Il s’agit du premier secrétaire Ibrahim AL SIGAB, Khalil AL WINDAWI et Aboul NATIK. Dans les rangs de la Police, c’est la révolte, un écœurement sans nom…
Hussein Haj Eid Walid, est condamné par la Cour d’assises le 28 mars 1980 à huit ans de réclusion criminelle ; en janvier 1983, il est libéré sans condition et expulsé…
La veuve de Jacques CAPELA continue de se battre à ce jour pour que les meurtriers de son mari soient traduits devant les tribunaux.
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RIP
Grosse bavure des services de sécurité. Inconscients.
Ce n’est plus du domaine de la bavure, quand on tire sur une personne arrêtée et escortée par des policiers. C’est ce que l’on appelle une tentative assassinat (et en plus, un homicide de policier).
Je parle de bavure pour rester soft, je n’oublie pas qu’à une certaine époque les personnels diplomatique et consulaire avaient tous les droits.
Le problème avec cette immunité, c’est que certains en profitent et en abusent, j’ai bien dit certains. On se souviens tous de l’incident qui a impliqué dans les années 2000 les gardes du corps du fils de Khadafi et des collègues de la BAC75N. Les gardes du corps possédant une immunité diplomatique (ils ne l’avaient pas tous) s’en sont sortis sans aucune poursuite pénale, ni même une expulsion du pays, après avoir blessé plusieurs collègues.
Il faudrait revoir cette immunité et limiter son champ d’action aux lois Françaises.
Vu à l’époque au journal de TF1, impressionnant mais quel cafouillage.
1) Bravo au collègue de la BAC 2) Jamais vu Broussard courir aussi vite ! Bravo…
courage a La veuve de Jacques Capela pour son combat en mémoire de son mari
J avais 4 ans a l époque et jamais vu ce reportage
Puisse-t-il reposer en paix.
vraiment impressionnant… repose en paix collègue et puisse sa femme obtenir satisfaction un jour.
c’est la qu’on vois quand même que notre police a évolué, sur ses images c’est un grand n’importe quoi, un brassard sur 30, des journaleux en plein milieux des collègues et des interpellés, ça s’en va avec un menotté pour revenir 3s après, toute l’histoire balancé par un patron comme ça, sans conférence de presse et aucune enjolivade de l’histoire par l’état…
On ne révéra jamais ça je pense !