Les révélations d’un policier sacrifié de la BAC Nord de Marseille

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Sacrifié de la BAC NordSacrifié de la BAC Nord, Bruno Carrasco

Une descente aux enfers. Sans faire l’économie, sincère, de ce qu’était la BAC Nord, avec ses « gros coups » et ses faiblesses, Bruno Carrasco livre un témoignage en forme de coup de poing sur cette vie consacrée, jour et nuit, à la traque des délinquants. Il sera l’un des sacrifiés de « l’affaire de la BAC Nord », révoqué après trente ans de police.

Matricule 428270. Grade : brigadier-chef. A 54 ans, l’ancien policier Bruno Carrasco a derrière lui trente ans de police, dont neuf à la très décriée BAC Nord de Marseille. Quand la brigade anti-criminalité des quartiers Nord de Marseille vole en éclats en octobre 2012, il fait partie des mis en examen, et se retrouve en détention provisoire trois mois au quartier d’isolement, à quelques mètres des petits délinquants qu’il a interpellés lui-même. A sa libération, Bruno Carrasco accepte de se faire interner dans une clinique psychiatrique, « pour ne pas devenir fou ni sombrer définitivement ». Des mois après l’emballement médiatique autour des « ripoux » présumés de Marseille, l’affaire se dégonfle comme un soufflé. Les charges avancées à l’époque sont devenues bien fragiles contre ces policiers qui sont restés sur le carreau. Mais il faut en sacrifier certains et Bruno Carrasco sera l’un d’eux.

Sacrifié de la BAC Nord